samedi 1 septembre 2012

Les yeux bleus de Mistassini, Jacques Poulin.

Jimmy, “le plus grand menteur de la ville de Québec”, fait l'apprentissage des livres auprès d'un vieil écrivain et libraire atteint de la maladie “d'Eisenhower”.


Un jour où Jimmy débarque dans la librairie de Jack Waterman, il se voit offrir un poste de libraire dans cette librairie qui sort du commun.  Un lieu étrange, dans lequel, les best-sellers se retrouvent sur les tablettes les plus hautes et où les manuscrits se placent (parfois par l'auteur lui-même) au travers des livres déjà publiés.  Dans cet endroit, il est facile de voler un livre et il est aussi possible de se réchauffer le bout des orteils autour d'un poêle à bois! Sympathique comme entreprise... Convaincu que Jimmy est un écrivain qui s'ignore, Jack Waterman le prend sous son aile afin de lui faire observer les scènes de la vie sur lesquelles il espère que celui-ci écrira quelques lignes.  Il pousse même l'audace à le faire voyager outre-mer afin de réaliser ses objectifs.  Entre ce vieil homme, ce jeune homme et sa "soeur" Mistassini (parce que je ne suis pas certaine de son statut, c'est louche, vous verrez...) une relation d'amitié et de confiance s'installe au fil des pages qui a tout pour plaire aux amoureux des livres, de la ville de Québec et à tous ceux qui aiment rencontrer des personnages en marge de la société...

En plein coeur de la ville de Québec, dans le Vieux, comme on a l'habitude de le dire ici, les romans de Jacques Poulin sont une excellente occasion de découvrir ou de redécouvrir cette ville charmante.  Doté d'un sens de l'humour qui ne cadre pas nécessairement avec l'image qu'on peut se faire de l'écrivain, celui-ci détourne légèrement la réalité afin de vous faire rencontrer la vedette littéraire Philippe Rollers (Sollers, ça vous dit quelque chose?!) ou encore pour vous dédramatiser la maladie d'Eisenhower (l'alzheimer). Encore une fois, je constate mon admiration envers cette plume. 

Une première lecture dans le cadre de Mon Québec en septembre chez Karine:)

7 commentaires:

Suzanne a dit...

Un autre bel écrit d'une auteur qu'il faut découvrir. Bon Québec en septembre gentille dame.

Karine:) a dit...

Je vais le lire celui-là! In my pile!

yueyin a dit...

avec le même personnage waterman (poulin en fait non ?), j'ai préféré la traduction est une histoire d'amour... même si je garde un bon souvenir de celui-ci (et de tous els ¨Poulin que j'ai lu !!!)

Jules a dit...

karine: oui, c'est un des bons!

Yueyin: malheureusement, je me rends compte que je n'aime pas tous les Poulin... quelques billets à venir sur le sujet! :)

Réjean a dit...

Je les ai tous lus, les Poulin, et celui-ci est le dernier bon qu'il a publié, à mon avis. Mes préférés demeurent Les grandes marées, Volkswagen Blues et Le vieux chagrin. J'ajouterais aussi La tournée d'automne qui est pas mal non plus. J'ai été extrêmement déçu par ses derniers.

Jules a dit...

Réjean: je suis d'accord avec vous, les plus anciens sont les meilleurs. Je devrai relire Volkswagen Blues, car en lecture imposée dans mon jeune âge, je n'ai pas aimé!!!

Lucie a dit...

J'en ai lu plusieurs de Poulin, mais je pense que c'est mon préféré. Je l'ai depuis sa lecture offert en cadeau à deux reprises. :)