lundi 3 septembre 2012

Mon cheval pour un royaume, Jacques Poulin.

Un caléchier de Québec apprend à mieux se connaître en même temps qu'il découvre la violence.


Premier roman de Jacques Poulin édité en 1967 par les Éditions du jour et par Leméac en 1987, je n'ai pas trouvé de couverture à joindre à ce billet, alors voici l'auteur!


Il y a de fortes chances que si ce premier roman avait été ma première lecture de Jacques Poulin, je n'aurais jamais osé en lire un autre!  Texte décousu, fragments d'idées et d'Histoire, phrases pleines à craquer de sous-entendus.  Vague impression que personne n'a relu ce livre avant sa publication! Ce n'est pas cela qui va m'arrêter dans mon projet de faire le tour de l'oeuvre de l'auteur, mais je suis bien contente que celui-ci soit derrière moi.  Même si me retrouver dans le décor du Vieux-Québec me plaît à tout coup, j'aime bien avoir un certain fil conducteur dans la vie des personnages.  Ici, le triangle amoureux est ambigu, la disparition du caléchier non résolue et l'arrivée d'un personnage appelé Mathieu m'a fait perdre le nord... Sans compter que tout le volet politique anarchique n'a fait que m'enfoncer encore plus profondément dans mon désespoir de le terminer.  Bref, rien de reluisant ici pour ce roman, mais ne vous en faîtes pas, il en a des meilleurs en réserve pour vous (et moi!).  Donc, ce n'est pas comme si j'étais en train d'assassiner le seul roman d'un auteur!!!


Leméac Éditeur
ISBN: 978-2-7609-3416-0



Une deuxième lecture dans le cadre de Mon Québec en septembre chez Karine:)


3 commentaires:

Grominou a dit...

Merci de l'avertissement: je voudrais renouer avec Poulin, je ne le ferai pas avec celui-là! Je suis attirée par ta prochaine lecture, Chat sauvage, mais c'est peut-être seulement à cause de la magnifique couverture!

Lise pas de blogue a dit...

Jules,

exactement l'impression que j'ai eue aussi lorsque j'ai lu ce premier livre il y a très longtemps; comme toi si je n'avais rien lu de Jacques Poulin avant, je n'aurais pas continué...

Heureusement des titres comme LE VIEUX CHAGRIN, LA TOURNÉE D'AUTOMNE, LES GRANDES MARÉES et CHAT SAUVAGE ont effaçé le souvenir de ce premier livre, qui n'aurait pas dû être publié.

C'est pourquoi je persévère maintenant lorsque le livre d'un auteur inconnu (de moi) me déplaît; si c'est ainsi après deux ou trois alors j'abandonne.

Jules a dit...

Lise: voilà, celui-ci est à éviter car il ne ressemble pas du tout au reste de l'oeuvre. Mais comme il faut bien commencer à quelquepart... on lui pardonne... un peu! :)

Grominou: Les titres cités par Lise sont aussi mes favoris!