mardi 22 décembre 2015

Wonder, R.J. Palacio.

Ne jugez pas un livre sur sa couverture.
Ne jugez pas un garçon sur son apparence.

« Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire. »
Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première
fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?

----------------------------------------------------------------------------------

August est un petit garçon de 10 ans qui souffre d’une maladie très rare qui le laisse avec un visage défiguré.  Scolarisé à la maison, sa mère décide un jour qu’il doit maintenant fréquenter une école primaire.  L’angoisse… August ne veut pas et son père pas plus, d’ailleurs!  Malgré tout, il ira à l’abattoir.  Face à sa physionomie particulière, il aura droit à une multitude de réactions allant du dégoût à la compassion.  Oubliez les gémissements d’apitoiement sur soi, R.J. Palacio arrive à ses fins sans cela.  On comprend la peine d’August, mais on avance également avec lui dans le cheminement naturel d’une nouvelle situation que peut être celle d’être exposé à plus de regards.  C’est brillamment écrit!

 
Wonder, c’est le portrait d’August, mais c’est aussi celui de ceux qui l’entourent et de leur vision des choses.  Via, sa grande sœur, se sent mise de côté par leurs parents qui se consacrent corps et âmes à ce petit frère qui nécessite un surplus d’amour.  Jack, le nouveau copain d’August, qui a été recruté par le directeur pour être gentil avec lui en début d’année scolaire, mais qui apprécie vraiment sa compagnie.  Summer, Justin, Miranda, tous des gens qui côtoient ce petit garçon aux besoins particuliers ont droit à leur minute au parloir.

 
C’est un roman publié chez Pocket jeunesse, mais c’est un roman de grande envergure qui démontre que dans ce monde il y a plus de bons que de méchants!  C’est une belle histoire qui se lit rapidement grâce aux chapitres courts.  Définitivement un coup de cœur que je vous recommande.  Wonder est porteur d’espoir, d’amour et de joie, même si le tout met parfois du temps à arriver.  Je n’ai pas eu que les yeux dans l’eau, j’ai carrément versé des larmes dans les derniers chapitres!

13 ans et plus
Pocket jeunesse

6 commentaires:

Alex Mot-à-Mots a dit...

C'est normal que ton article soit sur une petit colonne ?

Marie-Claude a dit...

On se sent à l'étroit en lisant ton billet!!!
J'ai lu "Wonder" à sa parution. J'ai beaucoup aimé, mais je l'ai lu à un mauvais moment: juste après le renversant "Dieu me déteste" de Hollis Seamon. J'étais encore habité par Richard, alors, August en a souffert!
Joyeuses fêtes à toi, Jules, et à tous les tiens. On se retrouve en 2016!

Jules a dit...

Alex et Marie-Claude: un petit problème technique que je n'ai pas réussi à résoudre! De Joyeuses Fêtes à vous deux chères fidèles lectrices! Que cette période de l'année soit remplie de belles lectures et de petits bonheurs si essentiels! :)

Marion a dit...

Moi aussi, j'avais pleuré à la fin. ;-) Mais, je suis une grande sentimentale, alors je pensais être un peu seule si je parlais de mes larmes. Je vois que nous sommes au moins deux et cela me réjouit ! :-)

Joyeuses fêtes Julie !

Jules a dit...

Marion; sentimentale ou pas, le petit triomphe d'August ne laisse pas indifférent! :) JOyeuses Fêtes à toi également!

Karine:) a dit...

J'avais beaucoup aimé! J,en garde un très bon souvenir!