mardi 2 décembre 2014

Un soir au club, Christian Gailly.

Sait-il, vraiment, Simon Nardis, qu’il rate son train pour ne pas laisser passer sa chance ? Une chance double, celle de retrouver la musique qu’il avait perdue et la femme qu’il n’espérait plus. Seulement voilà, qui dit train dit horaire, qui dit horaire dit morale, qui dit morale dit vie conjugale. Simon Nardis était déjà marié.
 
Après 10 ans d'abstinence, Simon Tardis retrouve ses vieux démons: le jazz et l'alcool.  À la veille d'un long weekend Suzanne, sa femme, l'attend.  Ils doivent prendre le train le lendemain matin pour rendre visite à la famille.  Simon ne fera jamais le voyage et Suzanne non plus...  Malgré une narration difficile car les dialogues sont dans un même paragraphe et il est parfois difficile de discerner qui parle exactement, j'ai lu ce roman d'un seul trait.  Parce que j'ai voulu savoir si Simon finirait par rentrer après ce satané soir au club! 
 
C'est un roman sur l'explosion d'un homme après trop de retenue... une explosion qui l'amènera plus loin qu'une seule rencontre avec la musique.
 
Un roman qui s'est mérité le prix Livre inter 2002 et qui est une suggestion de mon club de lecture.

2 commentaires:

Alex Mot-à-Mots a dit...

Même 12 ans plus tard, il n'a pas démérité son prix.

Jules a dit...

Alex: tout à fait!