lundi 14 septembre 2015

Hôzuki, Aki Shimazaki.

Dans le livre précédent du même cycle, Azami est le surnom de cette envoûtante entraîneuse et ancienne camarade de classe avec qui le narrateur entreprend une liaison. Cette même femme, Mitsuko, est cette fois la narratrice du nouvel opus d’Aki Shimazaki, Hôzuki.

Propriétaire d’une petite librairie d’occasion spécialisée en ouvrages philosophiques, Mitsuko partage ses journées avec sa mère, une ex-détenue qui confectionne de jolis signets de fleurs séchées, et son jeune fils Tarô, un métis sourd et muet. Plutôt revêche et ne cherchant aucune amitié, elle se contente d’amants occasionnels et de discussions intellectuelles avec les riches clients du bar où elle pratique encore le métier d’entraîneuse une fois par semaine.
 
Un jour pourtant, une femme distinguée se présente à la bouquinerie et, devant la complicité évidente qui s’établit entre son enfant et celui de Mitsuko, elle insiste pour provoquer des visites et des sorties communes. Pour faire plaisir à son fils, Mitsuko surmonte son agacement et accepte ces rencontres. Bien vite, afin de préserver l’équilibre de sa famille, elle devra cependant refaire le choix du mensonge.

Un nouveau Shimazaki, c’est bien!  Un nouveau Shimazaki qui se déroule dans une librairie, c’est encore mieux!  Mitsuko est libraire la semaine et effeuilleuse le vendredi soir! Hôzuki, c'est l'occasion de la connaître mieux et de la juger un peu moins. Pour ceux qui ont lu le dernier roman de ce cycle, vous vous souviendrez sans doute que cette femme avait un jeune enfant à la maison, Tarô.  Celui-ci est métis et sourd.  Si sa vie pourrait être difficile sans cette société très stricte, Mitsuko et sa mère font en sorte de lui offrir le meilleur.  Dans ce dernier roman, les origines de ce petit garçon s'éclaircissent, c'est très émouvant...
 
La culture japonaise est toujours aussi présente dans le texte et un glossaire est disponible à la fin du livre. De l'art culinaire aux éléments des saisons en passant par le folklore et l'écriture japonaise, la culture japonaise nous est inculquée par petites touches.  Même si le hasard fait toujours bien les choses dans les livres d'Aki Shimazaki, je ne peux jamais m'empêcher de la lire.  Ses romans sont souvent un havre de paix, un instant de douceur qui ne dure jamais assez longtemps! 

Déception quasi nulle sans parler des couvertures qui font de ces petites plaquettes de beaux bijoux à conserver dans sa bibliothèque.
 
ISBN: 9782760912823

6 commentaires:

Grominou a dit...

J'avais noté un autre titre de cette auteure (sans doute aussi à la suite d'un de tes billets!), je ne sais pas ce que j'attends!

Topinambulle a dit...

J'adore la couverture ! Et si ça se passe dans une librairie en plus, je dis oui :)

Jules a dit...

Grominou: à ta place, je commencerai par le premier d'un cycle. Parce qu'après tu découvres quelques personnages dans les romans suivant.

Topi: ah oui, les couvertures sont si belles et délicates!

Grominou a dit...

Ah d'accord, je vais vérifier le titre qui est sur ma LAL! Merci!

Alex Mot-à-Mots a dit...

Un auteur qu'il faut que je découvre, alors.

Jules a dit...

Alex: oui, il le faut, c'est un ordre ma chère! :)