jeudi 28 juillet 2016

La fièvre de l'aube, Péter Gardos.

Quand Miklós, vingt-cinq ans, apprend qu’il est condamné à mourir, il prend une résolution folle: il va se marier… et guérir.
 
Hongrois, rescapé des camps d’extermination nazis, Miklós est, depuis la fin de la guerre, accueilli en Suède pour soigner sa tuberculose. Dans l’espoir de trouver l’épouse qui lui conviendra, il écrit à cent dix-sept jeunes Hongroises réfugiées en Suède.
 
Parmi les réponses qu’il reçoit, une seule lui fait batte le coeur: celle de Lili Reich. Elle a dix-huit ans et, comme lui, est rescapée des camps.
 
De septembre 1945 à février 1946, Miklós et Lili s’écrivent presque quotidiennement. Et de lettre en lettre, tombent amoureux l’un de l’autre.
 
Dès lors, avec le courage et la force de ceux qui veulent au bonheur pour oublier l’horreur, Lili et Miklós vont soulever des montagnes pour se rencontrer.
 
Cette histoire d’amour est celle des parents de l’auteur: après la mort de son mari, Lili a confié à leur fils, Péter, la liasse des lettrées qu’elle avait échangées avec Miklós.
 
Ce roman vrai d’un amour improbable, d’un défi impossible, traduit dans trente pays, a déjà conquis les éditeurs du monde entier.
 
Le résumé en dit déjà beaucoup, je serai brève..
 
C'est un roman que j’ai beaucoup aimé pour son côté romantique, mais un peu moins pour la période de notre Histoire dans laquelle il se déroule.  Si j’ai tendance à fuir les détails « techniques » de la guerre et du socialisme, c’est le sujet principal qui m’avait attirée.   Miklós est un jeune homme de 25 ans à la ligne de vie très courte.  Atteint de la tuberculose, on lui donne 6 mois, tout au plus.  Il écrit 117 lettres à de jeunes Hongroises dans le but de trouver l’amour.  Quelques-unes répondent à l’appel, mais parmi celle-ci, Lili se démarque.  Ensemble, ils entretiennent une correspondance poétique, taquine et amicale avant d’enfin se rencontrer.  Ils tombent amoureux, mais la distance complique un peu les choses.  Les deux sont malades et la guérison tarde à se faire sentir.  La fièvre de l’aube colle chaque matin à la peau de Miklós

La fièvre de l’aube, c’est l’histoire des parents de l’auteur.  C’est magnifique d’avoir pu recenser de telle façon l’histoire d’amour unique de deux êtres que la vie (mais surtout la maladie et la guerre!) destinait à autre chose.  

Un texte qui ne contient aucune mièvrerie et qui nous tient loin du roman d’amour traditionnel trop mielleux.

Robert Laffont
ISBN: 978-2-221-19128-6

1 commentaire:

Claude a dit...

Bonjour, je l'avais aimé aussi, pour son réalisme et son originalité. à bientôt, Claude