jeudi 8 novembre 2012

Minuscule, Andrew Kaufman.


Tout commence par un cambriolage. Non pas un banal vol d’argent, mais un crime aux conséquences drôlement plus sérieuses.
Un mercredi du mois de février, un homme coiffé d’un extravagant chapeau violet demande à ses treize victimes de lui remettre l’objet qui a la plus grande valeur à leurs yeux, et en profite pour subtiliser 51% de leur âme. Dès le lendemain, une série d’événements étranges s’amorce : l’un se réveille transformé en bonhomme de neige, une autre métamorphosée en bonbon, une jeune fille est poursuivie par son tatouage, un bébé défèque des devises. Et Stacey Hinterland se met à rapetisser.
Aussi craquant qu’une mignardise, Minuscule se déguste comme une fable. Au-delà du farfelu et de l’étrange, ce récit d’une fraîcheur réjouissante sur la reconquête amoureuse cache un autre secret : c’est parfois en rapetissant qu’on grandit.

Il n'y a pas mieux que l'éditeur lui-même pour décrire ce court roman en deux phrases :

"Minuscule est un cas, il faut prendre ce livre comme il est. Une fable parenthèse, une brise, une éclaircie, un égarement, un battement irrégulier, une visite inattendue."

Voilà comment on peut parfois sortir de sa zone de confort l'espace d'une heure ou deux.  La vie nous offre un cadre stricte, souvent à la minute près, ce petit livre permet de s'évader dans un autre monde, irréel, mais lourd de sens.  Telle une petite leçon sur ce qui devrait nous être cher, ce roman remet tout en perspective pour les personnages et du même coup pour le lecteur...  Ce qui nous semble important dans la vie n'est peut-être pas ce sur quoi nous devrions nous concentrer.
Les histoires de chacun sont assez étranges,  c'est vrai, mais pour une fois j'ai mis de côté ma rigidité.  Lorsque je lis, je préfère penser que l'histoire que je suis en train de lire est plausible.  Oublions cette règle, Minuscule est un conte pour adulte, il faut se laisser porter par l'imagination de l'auteur qui en a à revendre!

Éditions Alto
ISBN: 978-2-89694-067-7

1 commentaire:

Venise a dit...

C'est pour dire combien on évolue comme lectrice. Je l'ai, cette fable pour adulte, et je vais tacher de me mettre dans la même disposition d'esprit que la tienne.